VERS LA VILLE DE L'ÉTÉ

Une exposition qui débute un travail d'iconographie.


PROJECT 
OVERVIEW

"Vers la Ville de l’Été" explore comment la ville peut intégrer l’intensité et la transformation propres à l’été pour repenser ses structures et ses usages. Loin d’être une simple saison, l’été est une force de subjectivation, un état de surchauffe où les corps, les rythmes et les espaces se redéfinissent.

Les mégastructures urbaines, souvent pensées pour la stabilité et l’efficacité, peinent à absorber cette intensité saisonnière, pourtant essentielle à la dynamique urbaine. Comment la ville peut-elle devenir une infrastructure vivante, où les architectures rigides s’ouvrent à de nouvelles formes de mobilité, de porosité et d’appropriation collective ?

À travers peinture, photographie, écriture et installations, ce projet interroge les mutations d’une ville qui cherche son été, un territoire où la chaleur, la lumière et le flux des habitants influencent la manière dont les espaces sont vécus, habités et réinventés. Vers la Ville de l’Été propose une relecture des infrastructures urbaines comme des structures capables d’accueillir les rituels de subjectivation et l’intensité propre à l’été.


KEY 
FEATURES

01 Peinture : exploration des tensions et des mégastructures.
02 Photographie : captation de fragments urbains qui expriment la ville sous l’angle de la chaleur et
du temps suspendu.
03 Écriture : textes réflexifs sur la ville et ses situations de subjectivation


PROJECT 
IN NUMBERS

16 peintures acryliques
23 photos (divers formats)
4 textes grand format

REFRENCES

Henri Lefebvre – Le droit à la ville (1968) : Lefebvre théorise la ville comme un espace de production sociale et de transformation constante. Son approche du rythme urbain et des expériences sensorielles du quotidien résonne fortement avec l’idée d’une ville de l’été, où la temporalité urbaine est transformée.

Michel de Certeau – L’invention du quotidien (1980) : Il explore la manière dont les habitants se réapproprient la ville à travers leurs pratiques quotidiennes, ce qui peut être mis en parallèle avec la ville estivale et son intensité de coexistence.

Aby Warburg – L’Atlas Mnémosyne (1924-1929) : Son approche des constellations d’images et de mémoire peut être une méthodologie intéressante pour cartographier la ville de l’été comme un espace d’iconographie en mutation.

Tim Ingold – Being Alive: Essays on Movement, Knowledge and Description (2011) : Ingold propose une approche où la ville est perçue par les corps en mouvement, à travers la marche et l’expérience sensorielle—un concept central dans une ville estivale.